La guerre arrive, avec toute sa gloire... et toutes ses horreurs.
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| | Alnia et la Planète bleue | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Alnia et la Planète bleue Jeu 14 Fév - 1:23 | |
| Bonjour à tous, voici un texte pour le plaisir qui pourrait inspirer des personnages, des histoires, etc. Voici donc l'histoire de Alnia. Note: Je ne sais pas si je devrais simplement continuer comme un RP solo... à voir. Je verrai selon les commentaires Bonne lecture.
Dernière édition par Fenix le Jeu 14 Fév - 15:46, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Alnia et la Planète bleue Jeu 14 Fév - 15:43 | |
| Partie 1 - Spoiler:
En 2467, la Terre est surpeuplée, mais l’espoir de vivre est toujours présent. Même si chaque journée peuvent être votre dernière pour la simple raison qu’à peu près n’importe qui pourrait être dans son monde dans sa tête et décider de mettre fin aux jours des prochains passant, il faut continuer et fermer les yeux, certaines chose valle mieux ne pas être vue. Les hôpitaux de toutes sortes sont pleins à craquer ; n’appelez qu’en cas de vie ou de mort, et même là, ce n’est pas sûr qu’une équipe d’urgence vienne cogner à votre porte… En fait selon eux, chaque maison serait équipée d’un kit de survie… mais dans les faits, ce sont des kits vieux de dizaine d’années parfois et les mettre à jour coûte cher, il vaut mieux garder sa petite fortune pour de la nourriture simple comme le pain, le lait et le ris. Les rues sont bondées d’automobiles de tous genres, de toutes formes, les plus chanceux ayant des autos volantes, mais même encore, tu ne peux pas faire le cingler avec. Toutes les autos volantes sont associées à un système sophistiqué qui permet de gérer des rues de façon trois dimensionnels permettant une meilleur circulation.
Depuis plus de 300 ans, l’humain à développé des centaines de bolides allant dans l’espace. Grâce à ceux-ci, il à développé une économie non plus « mondiale » mais bien « intergalactique ». Chaque planète que l’humain découvre ayant un potentiel de survie, d’agriculture, d’exploitation de ressources, de positionnement stratégique pour une base militaire, ou quelconque autre raison, est colonisée. Aujourd’hui si nous n’avions pas d’ordinateur pour compter les planètes à notre place, nous ne pourrions pas se souvenir de toute. Ainsi, le gouvernement peut rapidement regarder sur son écran la liste des planètes et leur état actuel. Il peut par exemple faire une recherche des mondes d’agricultures et avoir la liste des planètes qui fournissent le plus, qui viennent de s’établir, etc. Il peut aussi, dépendamment des compagnies, voir les transports associés à cette colonie, connaître leur destination, leur position, voire même qui dirige le vaisseau à l’instant même où il fait la recherche… enfin, à plus ou moins 10 minutes près puisque les vaisseaux envoient un signal à chaque 10 minutes pour mettre à jour les infos. Considérant le nombre de vaisseaux qui se promène, cela fait un flux considérable d’information qu’un ordinateur d’il y a une cinquantaine d’années n’aurait pas sut gérer, sans compter que tout cela continu continuellement de changer, toujours plus, plus gros, plus d’info…
Cette façon de procéder augmente rapidement la communication et la découverte de nouveaux mondes. En fait, regarder l’évolution des informations sur cet écran serait un travail à temps plein pour plusieurs personnes. Rom Sura, un jeune homme intelligent de 16 ans avait trouvé plaisir à se promener dans les champs de décombres accumulés avec les années. Quand on pense qu’on se disait que ça allait se désintégrer de soi-même, qu’un simple sac de plastique ne prendrait que 400 ans à se désintégrer. C’est peine pour dire si les premières piles de déchets commencent à disparaitre dans un sol bourré de produits toxiques directement lié à ces dépôts. Rom trouvait ainsi de vieux objets, du métal, des cartes informatiques, des batteries, du filage à faire deux fois le tour de la Terre, et puis il rapportait cela à son petit appartement deux kilomètres plus loin dans une vieille brouette rouillé qu’il avait d’ailleurs trouvé à cet endroit. Ce dépotoir, comme plusieurs autres, était gardé, mais ouvert à n’importe qui et tout ce qui sortait n’était que brièvement inspecté à la sortie. C’était une des rares choses gratuites. Comme ceux-ci débordent, toute personne qui vient en prendre un peu est la bienvenue, les gens qui s’occupent de gérer ces endroits se fiche complètement de ce que tu vas faire de ces objets maudits. Ah et bien sur, personne ne veux payer pour exporter un tas de cochonnerie, donc ça reste là créant des déserts de n’importe quoi.
Pour Rom et quelques autres, c’est un terrain de jeu chargé de potentiel mécanique, informatique, électronique, voire même biotechnologique, ou quoi d’autre en « ique ». Il a étudié à Borignon, une école en bordure de la ville. Il s’agit d’une école de taille moyenne qui peut accueillir à peu près 500 000 étudiants de niveau préscolaire à Collégiale. En bref, tu passes tout le début de ta vie dans la même école et tu montes de niveau en niveau. Rom y est resté jusqu’à l’âge de 14 ans. Il avait atteint un niveau élevé pour son âge mais, de ce fait, il conclu rapidement qu’il pourrait apprendre de soi-même. Il n’est pas du genre gêné et ne tarde pas à faire sa place. D’autres gamins de sa classe l’ont déjà tabassé et le lendemain lorsqu’il est revenu à l’école, il n’a pas manqué de leur rendre la pareil sous les yeux de la professeure. Il s’est fait donner une suspension externe de 2 jours. En ces 2 jours il à plus apprit qu’en une année complète. Il avait passé cette suspension dans le dépotoir et y avait trouvé une très vieille radio. Elle possédait une petite porte sur le devant pouvant laisser entrer quelque chose. Il trouva en fait à l’intérieur, une cassette, un genre qu’il n’avait jamais vu. Il rapporta sa trouvaille chez lui. Elle fonctionnait encore. Le lendemain alors qu’il devait retourner à l’école, il resta chez lui à démonter cette radio dont les visses ne correspondaient plus aux outils qu’il possédait. À coup toute en pièce, il la remonta pour le simple plaisir.
Rom ajouta cette radio à sa collection d’objet rare, puis il retourna à l’école terminer son année scolaire tout en allant quotidiennement jeter un coup d’œil dans les décombres d’un passé. Il vivait avec son père qui se faisait malade. La poussière contenue dans l’air de certain matin plus venteux étouffait sa respiration. De plus, il avait été un grand fumeur quelques années plus tôt avant de réussir avec conviction à arrêter voyant sa santé périr, mais le mal était déjà fait. Son père avait les moyens d’aller à l’hôpital, mais il voulait garder son argent pour Rom, pour de la nourriture, le loyer, etc. Rien n’est garanti de nos jours. Tu achètes une télévision et tu te rends compte qu’elle a été construite il y a 20 ans et réparée une dizaine de fois depuis. Tu vas à l’hôpital on te dit « ce ne sera pas très long » et on revient te voir quelques 35 heures plus tard alors que tu dors sur le banc à côté de d’autres qui toussent, qui mouchent, qui se grattent, voire même qui meurent en salle d’attente. C’est entre autre pour cela que son père n’y va pas. Il considère qu’il a plus de chance d’attraper une maladie que de se guérir de la sienne s’il y a lieu.
À la fin de l’année scolaire de ses 14 ans, il arrête l’école. Les dirigeants des écoles se fichent de vous après quoi pour eux vous êtes qu’un parmi des milliers d’autres et que rien ne pourrait ébranler leur honneur. Durant les deux années suivantes, Rom passa le long de ses journées du matin au soleil levant alors que les portes du cimetière mécanique s’ouvrent. Se levant tôt, empoignant des bouchées sèches de pain trempé dans du sirop puis ramassant sa brouette à une roue, il dévalait jusqu’aux portes. Les messieurs le reconnaissait et le laissait passer. Il ne revenait qu’au soir, parfois très tard avec une lampe sur la tête pour regarder en avant. Les portes fermaient à minuit et ouvraient à 5h du matin. Il revenait avec son butin à l’appartement, tassant un peu plus les objets précédents. Il explorait et s’amusait à bricoler. Il s’est créé de petites voitures électriques avec des restants de moteur et de piles, des interrupteurs à distance à l’aide de vieux téléphones, des ouvre-rideaux automatiques selon la lumière du jour avec des panneaux solaires, une génératrice, un ancien ordinateur qui ne sert à rien puisque plus aucun programme ne fonctionne dessus, et un paquet d’autres petites inventions.
À l’âge de 16 ans, Rom Sura s’inscrit à une compétition d’inventions à Borignon. Bien qu’il ait décroché de l’école, les autres élèves se fichent qu’il veuille participer puisqu’il aurait techniquement deux années de retard. Les règlements de la compétition consistaient à récupérer des matériaux et les assembler pour faire quelque chose de nouveau et fonctionnel. Étrangement, Rom souriait du coin de la bouche. Une autre règle toutefois consistait à rapporter tout le matériel trouvé à l’école et construire sur place sous le regard des juges. Alors, Rom chercha chez lui des restants ainsi que dans le dépotoir qui avait soudainement une population plus élevée que d’habitude. Toujours avec sa vieille brouette, il retourna à l’école. Il l’attacha à un rack à vélo déjà sur chargé. À l’intérieur de la salle se trouvait environ 300, peut-être 400 personnes qui travaillaient d’arrache-pied pour mettre au point leur idée. Rom se mit au travail à son tour. Tout autour de la salle se trouvait différent outils pour tailler le bois, le métal, le plastique, couper, percer, scier, tout ce qui est bon à la réalisation de cette compétition, mais évidemment, tous prit. Heureusement pour Rom, il avait ses propres outils, bien que modestes.
Son père avait participé à la conception de ce qui fut appelé un « Vulture » un bolide capable de se déplacer rapidement sans toucher le sol à basse altitude. Tant qu’à Rom, à l’aide de grosse pince et d’ingéniosité, il reconstruit une version plus petite du Vulture. Certains des élèves avaient créent des cannons, des armes à feu, des mini hélicoptères, à peu près n’importe quoi. Bien que son invention soit déjà une idée faite, il eut la 2ièm place. La première étant désignée à Inia Kija, une charmante jeune dame de 18 ans. Elle avait construite une boule avec de la terre à l’intérieur et une graine. Cela semblait être rien jusqu’à ce qu’elle mette en marche son invention devant les juges. La graine éclata et une tige sorti de la terre en quelque secondes. Sur la tige apparue une feuille, puis deux, et continua de grandir et grandir, se recourbant sur soi-même à cause que la petite taille de la boule, jusqu’à ce que celle-ci jaunisse soudainement et meurt en l’espace de quelque secondes aussi. Le résultat n’était pas parfait, mais il était là et les juges y sont restés surpris. Ils voyaient en cette boule une solution possible aux changements de l’écosystème même de la Terre. Si Inia approfondissait ses recherches, elle pourrait créer une boule qui ne fait que développer la biologie sans la tuer par après.
Rom resta surpris aussi et accepta sa 2ièm place. Tant qu’a Inia, elle passa à UNN durant un court reportage d’une minute tout au plus. Rom Sura voulait en savoir plus sur son invention, comment elle avait fait et tout. Il se rapprocha alors et s’en fit une amie. Ils partageaient le même désir d’inventer, de créer, d’imaginer, de concevoir quelque chose d’unique. Il apprit a connaitre Inia. Elle était relativement jolie quant à la moyenne. Elle n’était ni maigrichonne ni obèse. Elle portait ses cheveux brun assez court, pas plus loin que le bas du cou. Sa taille correspondait à celle de Rom, plus ou moins quelques centimètres. Elle n’avait pas quitté l’école. En fait, elle était plus vieille de près de 3 ans. Elle avait donc une avance de 5 ans de cours, ce qui est considérable, et qui augmentait son charme. Pendant deux ans ils se rapprochèrent encore plus, passionné tous les deux de leurs créations communes. Comme ils habitaient près du bord de la mer, ils ont développé des modèles hydrofuges de leurs créations. La mini serre d’il y a deux ans est devenu un contenant de quelques mètres cube pouvant couler à plusieurs dizaines de mètre sous l’eau et concentrer les rayons lumineux de la surface sur les plantes à l’intérieur, les faisant pousser plus rapidement. Les connaissances mécaniques de Rom ont permit d’élaborer des transports sous l’eau, et mélangé avec le savoir faire et les études de Inia, ils réussissaient à modifier les composantes atomiques pour rendre plus ou moins léger, plus ou moins résistant, plus ou moins transparent, etc.
Au bout du compte, Rom était devenu réparateur de véhicule complexe associé à plusieurs compagnies, tandis qu’Inia s’était intégrée à la compagnie française RMN, « Recherche de Matériaux Nouveaux ». Elle avait son propre laboratoire au sein du groupe. Avec le temps elle était devenue Informatrice aussi. C’est elle qui contrôlait le va et vient des 52 vaisseaux spatiales de la compagnie entre plusieurs colonies et la Terre. Elle continuait ses recherchent aussi pour modifier les atomes, et exerçait de multiple tests lorsqu’un nouveau matériel arrivait d’une planète. Bref, la vie paisible qu’il vivait il n’y a pas longtemps est rendu très occupé. Sans compter Alnia Sura, leur fille.
Son nom était très similaire à sa mère, c’était parce qu’ils étaient beaux, et rares. Elle grandi rapidement, les années filaient vite. Les recherches avançaient et Alnia était déjà enfant, et quelque temps plus tard ado. Elle avait étudié à la même école que son père et sa mère puisque c’était une école qui avec le temps était très reconnu dans les environs. Certains humains ont ce quelque chose dans leur ADN qui fait qu’ils réagissent aux signaux pour les recherches d’enfants Ghost. Alnia était l’un d’entre eux. Pendant ses études, elle devait se rendre à un autre bâtiment près de l’école où des professeurs à l’allure étrange essayent d’enseigner une matière trop avancée pour des enfants. Ceux qui réussissent le mieux passe à l’étape supérieure. Ils sont envoyés dans des centres de développement des capacités mentales. C’est là qu’ils débutent leur trajet jusqu’à devenir un Ghost. Alnia toutefois est têtue. Alors qu’elle écoutait les professeurs parler, elle entendait leurs arrières pensés… Quand on voulu la transférer vers le centre pour qu’elle développe ses capacités psi, elle lu dans la tête de ceux le chemin qui l’attendait et possiblement les horreurs. Elle s’y opposa de toutes ses forces jusqu’à même selon un des scientifiques professeurs, donner un choc électrique à l’un d’eux dans sa résistance.
Les scientifiques informèrent Rom et Inia de leur fille et ses capacités et demandèrent de pouvoir garder un œil sur elle. Les parents acceptèrent avec précaution. En fait, à partir du moment où elle pouvait parfois lire les penser lorsqu’elle subit un changement intense, sentimental, environnemental ou peu importe, elle s’inscrit dans l’armée en tant que pilote de véhicule. Elle avait un caractère de merde. En aucun temps tu devais la contredire ou lui donner un ordre. Seul et uniquement seule la personne à qui elle est soumise dans sa division pouvait lui donner un ordre. Si un collègue s’avère à lui répéter quelque chose, elle n’hésite pas à lui faire savoir. En dehors de se détail important, elle devint alors une As au pilote de Goliath, de Vulture, de Tank, et même de nouveaux modèles comme le Hellion et le Hellbat. Elle apprend aussi comment réparer chacun de ces véhicules. Elle apprend rapidement et si elle dit qu’elle à compris, ne reviens plus sur ce point. Ainsi, elle devient tout aussi As au volant des bolides que As à les réparer et mettre son corps à moitié dans le moteur pour voir ce qui cloche.
Son père par ailleurs lui donnait de précieux conseil sur la conception, de même pour sa mère. En fait, ses parents enseignèrent tout ce qu’ils pouvaient enseigner à leur belle fille. Elle grandit, rapidement. Alnia avait la même corpulence et la même coupe de cheveux que sa mère. Ses cheveux étaient toutefois plus foncés et elle portait aussi plusieurs caractéristiques de sont père. Elle resta dans l’armée à s’entrainer avec les dur à cuirs, les pilotes de l’air et de terre, les dirigeants, les imbéciles, les crânes bourrés de livres… Elle était devenue essentielle dans sa division. On avait besoin d’aide d’elle ici et là, parce que le moteur tourne plus, quelqu’un à besoin de conseil, ou peu importe la raison, elle y allait et puis faisait le travail vite fait bien fait. Elle aimait aussi bricoler ses propres trucs un peu comme ses parents. Bien qu’elle n’ait pas beaucoup de temps à y consacrer, elle sait comment cela pourrait être utile. Alors à temps perdu, au lieu de relaxer, elle continu d’en avoir plein les bras et de forcer pour finalement créer quelque chose qui se démantibule en une seconde et une demie, ou après une grande persévérance inébranlable, construire quelque chose d’absolument fabuleux.
Partie 2 - Spoiler:
En 2503, la compagnie RMN reçoit un appel de la section des ressources gouvernementales. Il s’agit d’une nouvelle planète nommée Quita IV. Elle contiendrait sous sa surface, des milliers de tonne de minerais. Il y a toutefois une attrape, cette planète est recouverte à 100% d’eau. Le gouvernement avait eu connaissance d’inventions faites par la compagnie et proposait de payer le voyage à ceux qui voudraient s’y rendre. Inia fit passer le message à sa fille Alnia qui voyait dans cela une chance de sortir de ce trou perdu de Terre et faire valoir toutes les inventions de ses parents et les siennes. En quelques mois, le voyage fut organisé. L’équipage comprenait quelques scientifiques, parce que ça en prend toujours semble-t-il, plusieurs gros bras, et d’autres membres une peu comme Alnia, réparateurs, inventeurs, etc. Ses parents savaient qu’elle voulait partir et c’est pourquoi qu’ils la laissèrent. Au mois d’octobre Alnia était en route dans un vaisseau ultra sophistiqué en direction de cette fameuse planète Quita IV. Le voyage durerait environ 3 mois. Et elle trouva le temps long…
En février, si elle était sur la Terre encore, le vaisseau entra en orbite autour de la planète. Cette masse qu’on est venu miner est totalement bleue. Il n’y a même pas de lune et le soleil le plus proche est en fait très loin laissant peu de lumière atteindre la planète. Le vaisseau était quelque peu modifier par rapport à ses semblables. Un des inventeurs à bord racontaient qu’ils étaient un petit group à travailler dans le silence sur cette navette. Le gouvernement connaissait l’existence de la planète depuis environ un an et se préparait pour cette mission. Considérant le temps de voyage, il a passé par-dessus l’étape de reconnaissance. Il nous aurait donc envoyé explorer et s’installer pour miner cette planète bleue. Quoiqu’il en soit, nous y sommes.
Le vaisseau tourna autour de Quita IV durant deux heures le temps de faire le tour plusieurs fois et de voir s’il n’y aurait pas un brin de terre. Les scanners montrent avec évidence que non. Ceux-ci indiquent que le cœur de la planète en un gros minerais et que l’eau qui l’entour se cristalliserait avec le temps. Ainsi, la parcelle de minerais la plus proche se trouve à au moins 5km sous de l’eau. Par ailleurs, aucune espèce de vie n’a été détectée. Le pilote, sous les ordres du commandant, exigea de poser le vaisseau sur l’eau, ce qu’il fit dans une douceur considérable à l’aide de micro propulseurs sous le vaisseau, gracieuseté de Rog, l’inventeur qui parlait plus tôt. Alnia se proposa pour aller faire une reconnaissance sous l’eau. Elle voulait elle la première à sortir de se tas de ferraille assemblé. Deux sautèrent à l’eau équipé d’un habit semblable à celui d’un marine, mais encore une fois, adapté aux conditions.
La reconnaissance fut fort simple, on ne voyait rien. La lumière émise par le vaisseau n’illuminait que la surface, mais quelques mètres plus bas, la lumière se dissipe. On ne pouvait voir le fond qu’avec une paire de lunette qui réagit aux plus fin reflets de sur les minéraux. La température de l’eau variait entre 10 et 35 degrés Celsius selon les minuscules courants qui passaient. Il y a sur cette planète quelque chose d’intriguant et peut-être dangereux. Une variation brusque de température de l’eau est un phénomène étrange que déjà, les scientifiques s’empressent de tester et s’informer. Selon les lunettes en mode chaleur, le fond serait à peu près aussi chaud qu’à la surface. Quoiqu’il en soit, tout le monde remonte à bord. Le vaisseau se laisse flotter sur cet unique océan calme, sans vague.
On procède à l’élaboration du plan d’installation de la base. La navette était en fait une sorte de transformer qui se déplie de façon à créer une installation flottante faite plus sur une grande superficie que sur le long. Il comportait aussi une invention de la mère à Alnia, une serre qui permet de faire pousser des plantes rapidement en concentrant les rayons. Il était lui aussi plié de façon à occuper le moins d’espace possible pour ne par gêner le contrôle du vaisseau. On procéda à son installation tout de suite après que le vaisseau eut fini de se convertir en base. On planta alors les premières graines et actionna la machine. Le peu de rayon environnant ralentissait de beaucoup le phénomène. On décida de le laisser en fonction pendant qu’on travail sur autre chose.
Il fallait en fait, faire « couler » la base, puisqu’il faut atteindre le fond pour commencer l’exploitation. On largua un robot télécommandé attaché à un fil de neoacier, une composante extrêmement robuste. Il prit environ 15min avant de toucher le fond. L’image qui s’affichait était simplement, un gros plan sur un immense minerais à perte de vue. Le robot commença alors à creuser un trou dans les minerais pour pouvoir accrocher la base l’attirer. Après une bonne demi-heure, le pilote du robot annonça que le fil est solidement attaché et près à tirer sous l’eau. Plusieurs personnes confirmèrent chacun leur tour à leur poste que tout était ok. Le feu vert est donné et la base devient submergée. L’eau l’engloutis sous la force du fil qui tire à l’aide d’un moteur ultra puissant, gracieuseté cette fois de Rom. La descente fut un peu plus lente le temps de s’assurer que tout va bien. Après environ 4 heures de descente, la base atteint le fond. Quelques uns dont Alnia sortent alors pour aller attacher la base encore plus solidement à chaque extrémité, ainsi qu’aux milieux et plusieurs autres endroits. En tout, 28 câbles de neoacier retiennent la base fermement. Tant qu’à la serre, elle était accrochée à la base aussi. Du coup, la serre est au dessus de la base au fond de l’eau.
La pression extérieur était considérable, mais les instruments, les habits, et tout avaient déjà subit pire sur d’autres planètes. À présent il fallait installer le filtre d’eau à air afin de séparer les atomes d’hydrogènes de ceux d’oxygènes pour pouvoir continuer de travailler sans voir les réserves d’air disparaitre. Ici, c’était toute un autre monde comparé à sur Terre. Il y a encore moins de vie… Alors au boulot. On commença par envoyer un signal à RMN et au gouvernement comme quoi la base était arrivée et en position. Quelques minutes plus tard on reçoit un message qui indique qu’un nouveau transport décollerait de la Terre avec beaucoup de matériel afin de compléter l’installation et débuter l’excavation. Ces voyages coutaient cher, mais ce qu’ils rapportaient par après était incomparable.
Tout le monde se mit à leur poste et décompactèrent plusieurs compartiments un peu comme après un déménagement où l’on ré-ouvre des boîtes de matériel. Certains commencèrent à assembler un maximum de machines et de véhicules, d’autres commençaient les tests de l’eau et des minéraux, d’autres buvait du café chaud. Bref, la préparation de la base. Alnia tant qu’à elle participait à l’assemblage des bolides. Elle avait devant elle un véhicule qu’elle venait de remonter ; un vulture fait de nouvelles pièces inoxydables. Cette bestiole mécanique toutefois semblait porter problème. Peu importe qui avait mit cela là, cette personne avait oublié que ce n’était pas très pratique en fond marin, sur l’eau oui, mais pas sous. Alnia chercha donc à travers d’autres pièces voir si quelque chose pourrait faire l’affaire selon son idée. Elle trouva une vitre d’un demi-pouce d’épais repliable. Elle tailla celle-ci pour ses besoins et la colla au vulture créant un semblant de dôme où pourra être assis le pilot. Elle ajouta aussi à l’avant une lampe très puissante afin de pouvoir éclairer dans cette noirceur. Elle changea le module de lancement de grenade à fragmentation par un laser de VCS amplifié. Elle modifia aussi les moteurs pour qu’ils soient à hélice au lieu de propulsion. L’énergie des moteurs est simplement redistribuée dans un mécanisme faisant tourner les hélices dans le sens ou contre le sens de la montre selon les besoins pour reculer ou avancer.
Le vulture marin prêt, il ne restait plus qu’à s’assurer que tout fonctionne. Elle embarqua à l’intérieur et fit une sorti. Le bolide modifier allait très bien. Elle alluma la lumière et vit sur plusieurs dizaine de mètres le fond, que du minerais. Un mur gigantesque de minerais. Elle proposa au commandant de lisser ce mur de minerais sous la base pour pouvoir « coller » celle-ci au fond et peut-être pouvoir travailler à sec. Il hésitât un peu, le temps de réfléchir, demanda conseil aux scientifiques et ceux-ci confirmèrent la possibilité de travailler à sec avancée par Alnia. Elle se mit alors au travail et creusa juste sous la base. La baser était toujours attaché à plusieurs endroits, mais il fallait faire quand même attention de ne pas « lasérifier » une corde.
Après quelques jours d’acharnement dans son bolide sous l’eau, le sol semblait prêt à accueillir la base. On actionna de nouveau le treuille qui avait coulé la base jusqu’au fond. Tranquillement, on posa la base collé au fond. À l’aide d’un jeu de pression, celle-ci pourrait y rester sans être attaché, mais vu le coût d’un tel projet, il n’est pas question de risquer. On à donc resserré chaque attaches. À présent, on pouvait miner à partir de l’intérieur. La base possédait plusieurs entrée sortie tous faisant face vers le sol pour pas que l’eau rentre. L’une d’entre elle en collant la base au sol fut bouchée. Dans les faits, c’était devenu l’entrée principale à ce qui deviendra une mine.
Durant les trois mois d’attente du prochain vaisseau, l’équipage à l’aide des « gros bras » se mirent à miner sous la base. Un système automatisé variait la pression et la quantité d’oxygène requise. Le noyau de cette planète était entièrement faite de minéraux. Ceux-ci étant très résistants et très denses laissant ni l’eau entrer, ni l’air sortir, il était possible de sortir sans équipement marin, ce qui facilitait grandement la tâche, que se soit pour le déplacement, l’entrée sortie, ou simplement aller pisser. On avait installé dans le trou béant qu’on avait créé, des lumières afin d’éclairer chaque recoin au cas où. L’équipage avait toujours sur place des instruments de mesure qui vérifiait la densité, la profondeur, la température, la pression, etc. Ça permettait de s’assurer de ne pas miner vers une poche d’air s’il y a lieu ou encore, l’eau. Si on perçait un trou vers l’extérieur et que de l’eau rentrait, ce serait une catastrophe. Même si tous les membres réussissent à s’en sortir et retrouver la base, la mine finirait par être remplie d’eau et la vider prendrait des jours et des jours après avoir colmater le trou.
Partout où l’on regarde, c’est bleu et ça brille à la lumière. Le deuxième vaisseau spécialisé approche de la planète et se pose sur l’eau. Celui-ci restera à la surface. Un tube géant toutefois est déployé jusqu’à l’autre base. Le deuxième vaisseau aussi, se vida de tout son matériel. Dans de nombreux contenants hermétique et sans air, qui coulèrent un par un accrochés d’une corde, jusqu’au premier vaisseau. Il y avait là beaucoup plus de matériel que le premier vaisseau avait apporté. En fait, une deuxième base marine avait été créée durant les trois mois de voyage du premier vaisseau. Celle-ci était encore plus adaptée et comportait plusieurs éléments que la base primaire n’avait pas. Par exemple des tubes pour changer d’une base à une autre, ou simplement lier la serre à la base, il y a des stupidités pratiques qui sont oubliées parfois…
En quelques semaines, l’équipage un peu plus nombreux avait installé la deuxième base marine connexe à la première. Elle comportait par exemple des endroits de divertissement, des salles pour dormir plus sophistiquées et confortable, une cuisine plus élaborée, etc. La base primaire était le strict minimum pour installer une base et miner, tandis que cet ajout aide au bien être des travailleurs. La navette qui flottait à la surface tant qu’à elle servait d’immense dépotoir pour emmagasiner tous les minéraux récoltés qui remontent à la surface à l’aide du tube qui lie la base primaire à celle qui flotte.
Le groupe d’une 40enne de travailleurs faisaient leur travail du mieux qu’ils pouvaient. La mine grossissait de jour en jour. Une troisième navette arriva trois semaines plus tard. Celle-ci comportait l’équipement nécessaire pour créer une zone d’atterrissage pour les vaisseaux qui n’avaient pas la capacité d’atterrir sur l’eau. Elle apportait aussi deux vaisseaux de cargaison pour faire des allers-retours entre sol et orbite de Quita IV pour les vaisseaux trop gros pour la plateforme. De plus, la venu de ce vaisseau apportait un équipage d’une 30enne de personnes de plus pour un total de 72 membres. La serre pouvait fournir pour une centaine de personnes au maximum. Elle était donc en marche en permanence. Or, un quatrième vaisseau arrive en orbite peu de temps après le 3ièm. À son bord il y avait une 40enne de personnes. C’était un vaisseau de marchandise. Leur but était de déposer 34 membres et repartir avec une bonne cargaison de minéraux. Comme il ne restait plus beaucoup de place dans la station flottante, on accepta. Ce qui livrait la base à une légère surpopulation de 106 personnes.
À partir de ce moment, la mine était à pleine capacité. Toute les machines fonctionnaient en permanence et les travailleurs se remplaçaient à tour de rôle. Des vaisseaux de différentes provenances se mirent à accoster. Plusieurs d’entre eux donnait du vespene ou des matériaux pour agrandir en échange de cargaisons de minerais. Bref, ceux-ci sans plan, c’était du bricolage pour Alnia. Toutefois, les rations de nourriture commençaient à se faire plus petites. La serre ne fournissait plus. Un des gros bras qui avait une grosse tête aussi proposa de simplement en échanger. Ce n’était pas faux, en fait, bien que les planètes pour l’agriculture sont plutôt rare, Shiloh n’était pas très loin. En à peu près une semaine il était possible de l’atteindre à partir de Quita IV. Shiloh était une planète qui fournissait beaucoup de nourriture, pratiquement à chaque planète terrienne. Le seul problème c’est qu’ils importaient seulement des matériaux comme du métal, de l’électronique ou encore des équipements pour l’agriculture, choses que nous n’avions pas en surplus. La même grosse tête rectifia en rappelant qu’on exporte du minerais pour du métal, et qu’avec ce métal nous pourrions faire du commerce avec Shiloh.
On se décida à donner un petit extra de minerais aux vaisseaux qui voudraient rapporter de la nourriture de Shiloh. En gros, ils vont porter leur cargaison de métal là bas et reviennent ici avec de la nourriture et on échange pour du minerais. De temps à autre si nous n’avons pas besoin de nourriture on prend le métal directement et continuons d’agrandir la base. Ainsi s’est construite l’économie de Quita IV dont une partie revient directement à la Terre. Le gouvernement terrien avait acheté un nouveau vaisseau pour la compagnie Recherche de Matériaux Nouveaux, celui-ci uniquement dédié à des allés-retours avec des cargaisons de minerais. Il redonne 25% à RMN et le 75% le garde au développement des villes. En l’espace d’un an, la base s’est développée considérablement et la mine est un immense trou dont les centaines de lumières ont peine à tout illuminer.
Un jour, un vaisseau de UNN s’était posé sur la piste flottante. Un groupe de journaliste étaient venu faire un reportage sur la planète et les travailleurs ainsi que l’ingéniosité que nous avons tous dû développer pour exploiter les minerais sous 5km d’eau. Deux semaines après ce reportage plusieurs vaisseaux de nouvelles compagnies ont commencé à accoster. Même que parfois nous devions faire attendre des gens en orbite puisqu’il n’y avait plus de place au sol. La machine roulait et si quelque chose brisait, Alnia à la rescousse et hop c’est repartit.
La base sous l’eau était devenue plus grande, comportant désormais 4 ajouts secondaires à la base primaire. À la surface, il y avait 2 pistes flottantes et 3 compartiments pour les minéraux. Voilà où nous en étions.
Alnia et ses parents s’envoyaient fréquemment des messages vocaux. Ils s’informaient d’un côté comme de l’autre de ce qui se passait. Elle s’occupait de réparer tous les engins et de développé de nouveaux modèles. À l’aide d’information entre le laboratoire de sa mère et elle, elles ont réussis à modifier la composition atomique du minerais pour pouvoir l’utiliser comme un matériau de construction. Ainsi créer des machines partiellement en minerais. Ce n’était pas une manipulation évidente, mais si elle était bien faite, cela donnait un potentiel de construction considérable. Il suffit simplement d’imaginer d’agrandir la base en utilisant des minéraux, seule ressource à porté de la main. Ce serait une avancée immense. Malheureusement, son père décéda à l’âge de 52 ans. Alnia était fille fort et ne se laissa pas maltraité par cette pensé.
Cette dame, fille de Rom et Inia dans la cinquantaine, avait 34 ans aujourd’hui. Elle pouvait partiellement lire les pensés… chose qu’elle ne s’était pas préoccupé durant les dernières années, elle était pilote de toute la machinerie qui était sur les lieux ainsi que principale développeuse et réparateurs de celle-ci. Elle avait la débrouillardise et l’imagination dans le corps, et avait gardé sa tête de cochon ainsi que sa persévérance inouï. Les jours continuaient de filer et la colonie était devenue populaire à ceux qui ont besoin de minerais. Chaque personne avait sa place, bien que chaque place ne soit pas de même envergure. Alnia par exemple avait une grosse place, ceux qui minaient en avait une plus petite, malgré leur importance. Il y avait aussi les personnes qui s’occupaient de toute la gestion des vaisseaux, de la quantité de minerais qu’on donne, de tout ce qu’on importe selon ce que fournit la serre par exemple pour la nourriture ou l’utilisation du vespene, etc. C’était une grosse responsabilité et la personne qui occupait le poste était très bonne dans sa gestion.
C’est étonnant quand même quand on y repense, aucun Zerg, aucun Protoss. La paix sous l’eau. Ça c’est ce qu’on croyait jusqu’à maintenant.
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| | | LauryMembre - Terrienne -
Age : 30 Messages : 45 Date d'inscription : 02/04/2013 Localisation : Lockius
| Sujet: Re: Alnia et la Planète bleue Sam 20 Avr - 6:10 | |
| Je ne sais pas trop si je dois poster ici ou quoi, mais je dois dire que cette histoire m'a captivée, pourtant, je suis pas très mécanique en général, ça me rebute, mais pas ici. C'est très bien écrit, et j'accroche carrément au personnage d'Alnia. Y'a une chance qu'il y ait une suite? *w* |
| | | | Sujet: Re: Alnia et la Planète bleue Sam 20 Avr - 11:11 | |
| Oh cool. Je suis contant que tu ais aimé. Je verrai à rajouter une suite éventuellement Oh finalement je me suis laissé inspirer. J'ai de la misère à écrire à la troisième personne, j'aime écrire à la première personne. Du coup à certains moment je me mélange entre première personne, troisième personne et en plus présent et passé. Mais bon... c'est pas si pire je crois. Notez aussi que je n'ai pas word pour corriger les erreurs stupides. Donc, c'est très probable qu'il y ait plusieurs erreurs, je m'en excuse. Sur ce bonne lecture. Partie 3: - Spoiler:
Aujourd'hui c'est jour de fête. Ça fait 3 ans jour pour jour que le premier vaisseaux s'est installé. On avait accumulé les bouteilles de champagne, de vin, de bière, de rom, de vodka et plein d'autre sorte d'alcool pour ce jour particulier. C'était la première journée depuis le début qu'on prenait une « vraie » pause, que tout le personnel s'arrête un instant pour célébrer. La musique, le plaisir, les discussions... le « party » était prit. On redécouvrait ce plaisir simple de célébrer. Au fond, toutes les fêtes terriennes sont mise de côté quand ton travail se situe dans un lieu comme cette planète d'eau. Il n'y a aucun but à célébrer Pâques ou Noël ici. Alors on travail. Mais il y a un but à célébrer le jour du premier vaisseaux, et toutes les 248 personnes à bord le savent.
Malheureusement pour certains, bien que se soit « congé » (quel mot magnifique et si rarement utilisé se dit parfois Alnia), plusieurs personnes continuent leur travail puisqu'il y a des choses essentielles à la survie de tous qui ne peuvent être laissées lousses. Le contrôle de l'air et de la pression, certaines sortent de tests qui ne peuvent être mit en attente en sont des exemples. Aujourd'hui est un jour spécial aussi au niveau monétaire. Après le calcule des coût d'installation, d'entretient, de main-d'oeuvre, et tout, dans 8 jours de fonctionnement, la base va commencer à faire du profit. C'est à dire qu'après toutes les dépenses, enfin les revenus rembourse tout, et que ensuite, tout minéraux miné sera un profit.
Au milieu de la soirée le dirigeant de la base parla au micro. Il souligna la persévérance de chacun, leur courage à venir en ces lieux, leur aide, etc.
"Je suis heureux d'être ici pour annoncer que toutes les familles des travailleurs ici présent auront un petit cadeaux. Vous aussi aurez un cadeaux... quand la navette arrivera. Je tiens aussi à remercier quelques personnes qui se sont montrées d'une aide indispensable. J'invite donc à venir près de moi, Tokatchi Inviani, pour avoir miné à vous seul plus de minéraux que trois autres de vos coéquipiers, Sora Holot, pour votre travail remarquable à la communication entre les vaisseaux, Alnia Sura, pour votre aide à tous les niveaux pour la réparation et l’ingénuité que vous avez, Erico Monteno, pour tout les délicieux repas que vous créez..."
Nous étions une dizaine à avoir été remercier et nous avons reçu une médaille. Elles étaient taillés à même un morceaux de minerais. Il y avait notre nom, la raison, et un dessin gravé. Il faut croire que quelqu'un ici à des talents cachés. La soirée c'est déroulé dans la joie et la fête.
Le lendemain toutefois, toutes les opérations reprennent. Certains sont encore en train de dégriser, mais sinon les gens sont joyeux et vivants...il faut juste reprendre le rythme. Alnia s'ennuyait, elle voudrait entendre des oiseaux, sentir le vent, voir de la couleur autre que le gris de la base, le bleu de l'eau et le jaune des lumières. La fête lui avait rappelé comment c'était sur Terre, comment c'était bien, même si c'était fade et pourri. C'est bien ici, mais avec le temps, c'est différent. Elle ne passe pratiquement plus de temps à créer, juste réparer engin sur engin sur engin. Elle en a les bras plein. Ses mains sont tacheté de noir d'huile, de brûlures et de coupures, elle n'a plus la même envie de vivre de quand elle est arrivé. "Être la première à sauter à l'eau" ça n'a plus d'importance. Il fallait qu'elle se trouve un nouveau passe temps et qu'elle marque ses limites.
Ce soir elle ne dormait pas. Elle était couché sur le dos dans son lit à deux étages. Elle était pourtant fatiguée, mais s’efforçait de rester éveiller. Elle réfléchissait et écrivait des idées de comment gérer son temps sur son écran électronique. Chaque personnes dans la base en avait reçu un en cadeau de la part d'une compagnie qui venait souvent échanger des minerais pour une cargaison de matériaux divers. Elle se créa un tableau avec des heures. Elle se dit qu'à partir de maintenant, quelqu'un qui veut sont aide n'aura qu'à inscrire son nom dans une des cases à l'aide de leur propre tablette via le réseaux et le temps venu elle ira aider cette personne. Bien sur elle serait moins performante même si elle vient de recevoir une médaille pour sa grande aide, mais au moins elle aura du temps à elle. Les gens comprendront. Elle se laissa sombrer dans le sommeil ensuite.
La transition prit du temps à être accepté par ses collègues qui étaient habitués à simplement la trouver et recevoir tout de suite de l'aide. Après quelque jours, les gens se résignaient à sa demande et son travail s'allégea un peu. Ça lui laissa alors du temps pour aller fouiller dans les pièces brisées, les morceaux perdus, bref, le dépotoir du vaisseaux marin. Il y avait considérablement de matériel pour s'amuser un peu. Mais pas le temps de rigoler que le dirigeant l'approcha et lui demanda ce qu'elle faisait. Elle expliqua et...il lui dit de le suivre dans son petit bureau.
Sur un ton un peu effrayé, incertain, mais stable et digne d'un dirigeant il raconta: « Nous avons un léger problème. J'ai reçu un message de détresse de la navette qui était supposée apporter les fameux cadeaux dont j'ai parlé durant la fête... Elle a été détruite par des Zerg, plus précisément une nuée de Scourge. Ce sont des bestioles vouées à se suicider et dégager une quantité immense de toxines et d'acide en plus d'exploser pour tuer tout ce qui vole... En d'autres mots nous sommes en danger de mort. La serre fournit pour environ 200 personnes avec toutes les modifications qu'on lui a apportée depuis 3 ans. Ce qui veut dire que près d'une cinquantaine de personnes vont manquer de nourriture si tous les vaisseaux commerçant avec nous se font détruire... De plus, et ce qui m'effraye le plus, nous n'avons aucune défense Sol-Air. Une simple attaque de la part des Zerg pourrait anéantir tout ce que nous avons. Je vous demande donc d'imaginer quelque chose qui pourrait offrir au moins une protection minimale.»
Alnia resta bouche bée. Elle demanda si d'autres personnes à bord savaient la nouvelle et il répond que seul le personnel administratif était au courant. Du jour au lendemain il apparaît une menace immense. La fille d'inventeurs retourna à sa chambre d'un pas lent sans répondre à personne qui l'interceptait. Elle changea ses disponibilités pour indisponible, puis fit les cent pas. Elle fouilla dans des vieux cahiers d'inventions. Elle trouva un ancien modèle de Tourelle de missile. Elle réfléchissait si c'était réalisable...après tout nous avons des moteurs, des munitions pour fusils et quelques-unes pour des armes lourdes, mais sans plus, nous avons des scanners et beaucoup de ferraille. Ça semble être réalisable.
À la demande du dirigeant Alnia se consacra alors pleinement à la conception d'une tourelle de missile. Elle rassembla tout le matériel disponible et exigea de le monter à la surface. Elle embarqua dans son vulture modifié et monta à la surface aussi. Il y avait un moment qu'elle n'était pas montée, toujours la tête dans un moteur. Elle alla sur le quai flottant et se mit à assembler pièce après pièce. Elle n'avait pas de plan précis, mais savait parfaitement où elle s'en allait dans ce qu'elle faisait. Elle commença par installer une base solide à la pointe du quai. Elle installa aussi plusieurs bouée de flottaison autour pour augmenter la stabilité.
Elle ajouta à l'aide de quelques autres personnes plusieurs panneaux d'acier, soudait, installa deux moteurs rotatifs, un charge missile automatique, un radar, un poste de pilotage manuel, et quelques autres trucs intéressants. À la fin de la construction environ une semaine plus tard, la tourelle semble opérationnelle. On procéda à un test du système automatique... le résultat donna 3 missiles perdus dans l'espace dont 1 qui a endommagé un vaisseau de marchandise. Après une petite révision approfondie, la tourelle fonctionne comme prévu. Elle comportait six paire de fusils Gauss avec une paire de missiles guidés longue portée. Alnia avait ajouté les fusils gauss par rapport au fait que la base ne possédait pas suffisamment de munition de missiles. Avec un peu de chance ce sera suffisant. Selon les informations ces bestioles de Scourge n'ont pas d'armure très résistante, ainsi les balles peuvent facilement les perforer et les tuer. Le problème c'est qu'ils sont petits et agile. Il faut donc avoir de la précision!
Quinze semaines plus tard, une vaisseau spécialement équipe d'arme pour la défense arrive de la Terre. Bien que les armes pourraient être commandées d'une planète plus près, le coût total revient moins cher de les construire soi-même et en faire le transport soi-même. Les têtes bourrées sur la Terre sont conscientes du danger qui guettent leur investissement, mais pas suffisamment pour payer une défense convenable dans de court délais. Quoiqu'il en soit, il n'y a pas eu d'autre incident Zerg et nous installons quelques stations anti-air. Il faut dire aussi que chaque tourelle envoyée ici doivent subir une transformation pour flotter et fonctionner dans le noir. Elles doivent fonctionner au gaz vespene et être étanche à l'eau.
Enfin, 32 tourelles ont été installées à différentes coordonnées stratégiques autour de la planète. Une fois tous les mois il faudra re-remplir les réservoirs de vespene de chaque tourelle. Bref, des dépenses de plus qu'aurait voulu éviter les dirigeants. Ça veut aussi dire travailler plus encore pour essayer de faire un profit, sinon si ce n'est pas rentable, toute l'installation va être démantelée. Au moins maintenant nous avons une vue d'ensemble de tous les angles autour de la planète et à la moindre intrusion il sera possible de l'exterminer sur le champ.
Après quelques mois toujours sans incident à regarder les profits diminuer selon le coût du vespene, le dirigeant annonça qu'il faudrait miner encore plus et plus vite ou la base serait effectivement abandonnée... mais les gens sont exténués, ils ne peuvent pas faire plus que ce qu'ils font déjà. Une personne demanda pourquoi il n'y aurait pas d'autres bases. En effet, tant qu'à couvrir tout le secteur de tourelles, aussi bien miner tout le secteur? À cette demande, le dirigeant réfléchit. C'était pas bête. Il appela alors la Terre et demanda d'envoyer d'autres bases avec d'autre personnel ce qui augmenterait la production et rendrait le tout fructueux en argent. La taille du noyaux est suffisamment gros pour être miné par plus de 1 000 mineurs pendant plusieurs années ce qui redonnerait des revenus immenses.
La nouvelle revient un mois plus tard. 20 vaisseaux on été convertis pour fonctionner comme base sous l'eau. Ce qui ajoutera un équipage de 1700 personnes, ce qui est immense. Trois mois plus tard, le temps du voyage, les premiers vaisseaux arrivent et s'installe. Alnia aida à dégager le fond avec son vulture comme elle l'avait fait pour la première base. En l'espace de quelques mois, la production s'est décupler. Le nombre de vaisseau qui va et vient aussi. La gestion de tout ça devient immense... mais le profit aussi est immense.
Tant qu'aux Zerg, nul ne sait quand ils refrapperont.
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| | | | Sujet: Re: Alnia et la Planète bleue Sam 20 Avr - 16:02 | |
| Faudra bien rajouter un peu d'action bientôt. Au moins maintenant il y a toute l'idée de pression monétaire, le danger qui guette, etc. J'espère que tu aimes toujours et que c'est pas trop endormant, haha |
| | | | Sujet: Re: Alnia et la Planète bleue | |
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| | | | Alnia et la Planète bleue | |
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